TGV Paris/Grenoble, 2018

Quand la ligne devient cercle… Paysages traversés, retraversés, en perpétuelle transformation.
Quand la ligne devient pont entre un passé et un présent.
Quand la ligne devient histoire/s.
Quand la ligne devient mémoire d’un instant de vie.

7 matrices – mémoire – d’un trajet si souvent répété.

19×30 cm / 19×19 cm
Gravure sur bois de fil ; contreplaqué japonais ; encre typographique ; papier Fabriano. Impression sur presse taille douce, Roger Ledeuil.

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A propos…

TGV Paris/Grenoble a été exposé pour la première fois à la Gare d’Anjou, St Sébastien sur Loire. Il s’est agi de graver la mémoire d’un trajet fréquemment emprunté puisque correspondant aux lieux de mon enfance, de ma jeunesse et à celui dans lequel je vis depuis une dizaine d’années. Les images proviennent d’une vidéo tournée dans le train en janvier 2018 à partir de laquelle j’ai extrait sept images représentatives de ce que je souhaitais conserver en mémoire : des paysages très urbanisés et denses de Paris et de la petite couronne, à la fois si familiers et si différents depuis les années 70, et des paysages ruraux de Bourgogne et d’Isère.

Les impressions sont de même dimension à l’exception de celle représentant une grue. Une grue comme élément de transformation, comme pivot instable de cette ligne narrative tout en contraste de Paris à Grenoble.

Il s’agit donc d’un travail très personnel, extrêmement subjectif dans le choix des images, profondément égoïste dans le souhait de conserver pour « soi », mais aussi miroir de ce que nous vivons tous à l’échelle d’une vie contemporaine : la transformation accélérée de lieux communs, témoins de nos vies, de moments passés et donc de ce qui fut.